Du ski à la japonaise

Les 14 heures de décalage horaire qui nous séparent du Japon demandent toujours une période d'adaptation.  Une nuit alors que j'étais réveillé, sachant qu'il neigeait, je décide d'aller faire un tour dehors.


À mon retour à l'intérieur j'étais sans mot.  Finalement le matin venu c'est un autre 60 cm de poudreuse japonaise qui recouvrait notre voiture, on dirait qu'il va encore avoir du pelletage à faire.



Près pour prendre la route,  aujourd'hui direction Tsubame Onsen.  Pour une journée de poudreuse dans l'arrière-pays (backcountry).  J'ai hâte de voir la différence entre cette année et l'an passé!


On a stationné l'auto à l'entrée du village et pris le bois (comme on dit).  Forcé de constater qu'il y a de la neige cette année et aucune trace devant nous.


(quelque part dans les bois d'Akakan)


(quelque part dans les bois d'Akakan)

Ça tient toujours, aucune trace devant nous.  On poursuit notre montée car vous le savez comme moi le ski hors-piste c'est un sport de montée et la descente est la récompense.


(quelque part dans les bois d'Akakan)


(quelque part dans les bois d'Akakan)

Ce qui est agréable avec le ski hors-piste c'est de pouvoir utiliser chaque aspect de la montagne de façon différente sans aucune limite.  Puis en se préparant pour remonter, on regarde la signature qu'on a laissé dans la neige et on se prend une note dans notre tête pour le prochain coup de pinceau qu'on appliquera sur la toile.


(quelque part dans les bois d' Akakan)


(quelque part dans les bois d'Akakan)

Au total on aura passé 3 jours à peindre notre signature sur notre toile remplie de neige poudreuse japonaise.  


  (quelque part dans les bois d'Akakan)



(quelque part dans les bois d'Akakan)


(quelque part dans les bois d'Akakan)


(quelque part dans les bois d'Akakan)

La fatigue commence à ce faire sentir on va devoir penser à revenir au village.


(quelque part dans les bois d'Akakan)


(Tsubame Onsen)

Aujourd'hui on se gâte, on se paye un onsen.  Oui tant qu'à le faire aussi bien le faire ici à Tsubame Onsen un village authentique  sans artifice et pratiquement fermé pour l'hiver.  Notre descente nous mène droit  vers l'objectif de toute façon.


(Tsubame Onsen)


(Tsubame Onsen)

Au village il faut compter une dizaine de bâtisses donc 1 résident par 2 bâtisse total 5 personnes maximum qui vivent ici l'hiver.  Laissez-moi vous dire une chose c'est difficile de passer inaperçu.  

En enlevant nos skis, un homme de 80 ans minimum sort de chez lui et nous regarde d'un air sérieux (en passant inutile de vous dire que personne parle anglais ici).  On le regarde en lui disant  Hajimemashite (はじめまして) (qui veut dire ravi de vous rencontrer) et soudainement son visage s’illumine et il commence à nous parler,  à enchaîner les phrases à un rythme effréné mais nous on comprend absolument rien.  On avait beau lui dire nihongo ga wakarimasen (にほんご が わかりません ) (qui veut dire je ne comprends pas le japonais),  il n’arrêtait pas.  Finalement il s'est mis à nous dire Kuni (国 )  (qui veut dire pays),  on lui répond Canada,  il renchérie en ajoutant sayonara en s'inclinant devant nous (j'imagine que je n'ai pas besoin de traduire).  On avait rendu un homme heureux.


(Tsubame Onsen)

La suite viendra en attendant soyez sage!

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